28 janvier 2012, par Grapheus
La tourmente verte des collines encercle Nguessankro et les nuits parsèment les ruelles ravinées de cris sauvages.
Ce fut un après-midi de saison sèche qu’Owarn, tuant, par ses errances dans l’immense clairière, la nostalgie de ses bocages d’enfance rencontra Ama.
Et noire sera désormais la beauté.
Appuyée, nonchalante, langoureuse, au mur de terre sèche, elle dévisageait ce jeune gaillard sorti des bumes. Il s’étonna de la longue taille drapée dans le parme d’un pagne. Les femmes du Moronou, (...)